Tolkien, l’avis de la rédaction

Voilà maintenant un mois que le biopic Tolkien de la Fox Searchlight est sorti. C’est l’occasion de vous raconter tout ce qu’on en a pensé : le biopic « Tolkien » et les critiques… des rédacteurs de Tolkiendrim !

Depuis sa sortie, le biopic Tolkien de Dome Karukoski essuie beaucoup de critique négatives, suivant notamment la réaction du Tolkien Estate, mais aussi d’autres plus… mitigées. Nos rédacteurs ont donc décidé de mener l’enquête et de braver les salles de cinéma pour en avoir le cœur net : qu’ont-ils pensé de ce film ?

Attention, inclusion de spoilers !



Lucius Arobel 

Je ne parlerai ni de scénario ni d’exactitude historique, d’autres l’ont fait et le feront mieux que je ne le pourrais. Modifications, inexactitudes et pures inventions sont le lot de tout biopic et ne me dérangent pas, tant que la mise en scène compense ces coupures. 

Je m’attarderai sur la réalisation. Dome Karukoski fait le choix de donner comme thème la dualité, message qu’on retrouvera tout au long du film. Ex : la jeunesse décomplexée quoique strictement encadrée du personnage et les déambulations quasi suicidaires d’un Tolkien malade dans les tranchées ; la largeur des plans où Tolkien est en compagnie de ses amis et le confinement dont est victime Edith à coup de plans rapprochés et de compositions où elle est prisonnière des bricoles de Mrs.Faulkner. 

La lumière jouera un rôle narratif de bout en bout, notamment à grand renfort de contre-jour donnant une certaine intimité aux plans. L’image de l’Anneau reviendra fréquemment également (lumière, trous d’obus…) Mention spéciale aux jeux de miroirs. On est heureux de retrouver Sigurd & Gudrún ou encore Beowulf, inspirations de Tolkien. La foi est absente des premiers rangs mais hante le fond de la salle à renfort de musique liturgique lors de moments clés (par exemple quand Tolkien écrit, présente des excuses) et de deux événements majeurs dans la vie de John. On regrettera que des scènes plus explicites qu’une déclamation de poème (Crist de Cynewulf), un cheval de cavalier de l’Apocalypse et quelques scènes avec le père Francis, aient étés reléguées à des Bonus DVD, mais industrie oblige, il faut faire des choix (le film fait déjà 1h52). Les scènes fantastiques sont dues généralement à des illusions, mirages et hallucinations à cause de la fièvre des tranchées: non Tolkien n’invente pas ces dragons, il les subit. Ce film pèche par un rythme un peu mou et une direction globale floue. Ma critique finale, plus poussée, est disponible au format vidéo, ci-dessous. Si au sortir de ce film j’ai pu présenter les Alfes de Nibelheim à mon compagnon de visionnage, alors ce biopic n’est peut-être l’échec retentissant qu’on en dit mais seulement une expérience sympathique sans grande prétention portant le nom d’un grand écrivain.

Hélène  

De manière générale, ce film réussit  son portrait de l’Angleterre du début du 20e. Il replace bien l’enfance de J.R.R. Tolkien dans l’industrialisation dont il a effectivement été témoin, en signifiant son malheur de quitter Sarehole pour Birmingham. Cela m’a par ailleurs fait plaisir de voir en image le moulin de Sarehole, le meunier qui effrayait les jeunes Hillary et John, ainsi que le père Francis, remarquablement incarné par Colm Meaney.

Ce biopic comporte certes des erreurs historiques, mais il faut reconnaître qu’il parvient à replacer l’auteur dans un contexte historique, ce que l’on oublie parfois de considérer soit de par l’originalité de son oeuvre, soit de par son rejet de l’allégorie (lettres 34 et 109 à Stanley Unwin, lettre 181 à Michael Straight, lettre 262 à Michael di Capua, etc.).

En effet, Tolkien fut également un soldat de la première guerre mondiale, il en revint choqué et écrivit pour “exorciser” ses “hantises” (voir la lettre 66 à Christopher Tolkien, ainsi que la lettre 257 à Christopher Bretherton). A ce titre, il s’inscrit dans un courant littéraire moderniste – mais attention, cela ne justifie pas pour autant une lecture manichéenne et/ou une comparaison de son oeuvre avec la Seconde Guerre mondiale, comme on le voit trop souvent !

Je ne regrette que la longueur du film (près de deux heures) et l’esthétique empruntée à Peter Jackson, même si elle est justifiable : il fallait que le grand public fasse le lien entre le nom “Tolkien” et l’oeuvre de Tolkien, et le grand public connaît aujourd’hui Le Seigneur des Anneaux à travers les adaptations cinématographiques de Peter Jackson.

Un ami, en sortant de la salle de cinéma, m’a dit qu’il voulait se refaire la première trilogie de Jackson en rentrant chez lui le soir même. Si ce film peut encourager à voir ou revoir les films, sinon à lire ou relire les livres (ainsi que les biographies, lettres et autres!), alors il est, à mon sens, une réussite.

 

Morgane

A la sortie du film, j’ai vu beaucoup de critiques négatives, ce qui m’a presque découragée d’aller le voir, mais étant fan de Tolkien, je me devais d’y aller ! Au final, ce film a été une bonne surprise et un bon divertissement pour ma part. Je ne dis pas que le film est parfait, il est évident pour moi que l’on ne peut pas replacer avec toute son exactitude l’histoire de J.R.R. Tolkien dans un film (comme cela est le cas pour chaque film retraçant l’histoire d’une personne réelle, on fait même souvent exprès de cacher certains éléments de la vie de cette personne) et je pense que d’autres critiques se sont déjà fait le plaisir de reprendre chaque élément du film qui a été inventé.

D’une manière générale, je suis d’accord avec l’avis d’Hélène. Des choix scénaristiques et cinématiques ont été faits pour rendre ce film “tout public”, des clins d’oeils ont été fait envers la trilogie de Jackson, de manière à intéresser le plus grand nombre. Il est certain que des gens connaissent Le Seigneur des Anneaux ou même Le Hobbit grâce aux films, mais ne se sont jamais penchés sur les livres, il est donc tout à fait normal d’y mettre des petits clins d’oeils, cela permet au public de se retrouver, de faire le lien entre Tolkien, l’auteur, et la trilogie de films qu’ils ont vue. 

Je sais que beaucoup redoutait les scènes de guerre, pour ma part, j’ai trouvé cela bien dosé. On ne voit pas l’horreur de la guerre, d’autres films le font très bien et ce n’est pas le sujet ici. Par contre, je trouve que les scènes dans les tranchées permettent de vraiment comprendre la psychologie du personnage, de comprendre à quel point Tolkien a été impacté par cette période et, grâce à ses flashbacks, nous comprenons l’importance de la recherche de son ami.

Ces flashbacks pouvaient être un risque dans la réalisation : je me rappelle avoir été perdue dans certains films à faire du passé-présent-passé-présent, et ne plus avoir pu suivre le fil conducteur. Toutefois je n’ai pas eu ce ressenti en visionnant ce film. C’est plutôt comme si nous étions avec Tolkien et que, dans la peur pour la vie de son ami et pour sa propre vie, nous le suivons dans ses souvenirs de jeunesse. Dans cette optique-là, il paraît logique que des éléments soient évincés et d’autres inexistants : personne ne peut se souvenir en détail de chaque jour de sa vie passé. A mon avis, ces moments présents à l’écran suffisent à montrer aux publics l’importance de chaque élément dans la vie de Tolkien, et ce qui sera constitutif de son oeuvre et de son univers.

Je pense que grâce à ce film, beaucoup de gens vont mieux comprendre l’univers de Tolkien, dans quelles circonstances sa Terre du Milieu et toutes ses histoires sont nées. Espérons qu’il motivera davantage de personnes à s’intéresser à Tolkien et ses œuvres !

 

 

Pauline

Je suis allée voir ce film en ne m’attendant pas à retrouver une fresque précise et particulièrement basée sur les biographies ainsi que les lettres de Tolkien. Le film, pour moi, réussit son pari initial, qui est celui de présenter la vie d’un auteur dont on connaît surtout l’oeuvre, tout en y ajoutant quelques clins d’oeils à celle-ci. 

J’ai particulièrement apprécié le choix de la période traitée, en se focalisant sur la jeunesse de Tolkien le film rend bien compte des différentes influences qui ont impacté son écriture, à commencer par les langues finnoises et gothiques, ainsi que son amour pour la nature. De plus, même si parfois le film peut sembler un peu trop mélodramatique, j’ai aimé voir représentée l’importance de l’amitié qu’il a eue avec ses amis du T.C.B.S., ainsi que les clins d’œil à la légende de Beren et Lùthien à travers sa relation avec Edith Bratt. 

D’un point de vue plus cinématographique, la lumière et les couleurs sont particulièrement belles, et apportent un certain cachet nostalgique au film. Les références visuelles à la trilogie de Peter Jackson sont évidentes, parfois peut-être un peu trop présentes mais assez bien intégrées pour que ça ne devienne pas redondant. De manière générale, j’ai trouvé le film un peu trop long, la narration aurait pu bénéficier de quelques raccourcis (notamment la scène à l’opéra avec Edith, qui est certes très romantique mais qui traîne un peu en longueur). D’autre part, le choix du casting était assez bon, Nicolas Hoult fait un bon John Ronald un peu rebelle, et Lily Collins joue une Edith en soif de liberté. 

Pour conclure, je dirais que ce n’est pas le film de l’année, ni le biopic de l’année, mais qu’il constitue tout de même un bon point d’entrée dans la vie de Tolkien pour les personnes cherchant à en apprendre plus sur l’auteur. J’ai passé un bon moment, le film est divertissant et assez bon pour éveiller la curiosité. Et si l’on cherche à avoir des informations plus précises, on peut se tourner vers ses lettres ainsi que vers les deux biographies sorties à ce jour. 

 

 

Alexandre

Avant d’entrer dans le vif du sujet clarifions un peu les choses. Dans le cadre d’un biopic, comparer scénario et biographie, c’est de bonne guerre, certes, mais il ne faudrait pas non plus oublier qu’un biopic n’est ni une biographie, ni un documentaire. Il présente, de fait, une vision orientée, biaisée, c’est une lecture qu’on nous propose de la vie d’un personnage célèbre. Il ne saurait donc pas avoir la rigueur d’un ouvrage scientifique sur la question. En outre, au delà de ces questions d’ordre scénaristique, bien d’autres éléments sont à prendre en compte pour juger un film : dialogues, direction des acteurs, composition des plans, photographie, musique etc. Alors,  à quoi bon pinailler sur le fait que tel écriture ou tel dessin ait été réalisé bien plus tard que ce que l’on voit dans le film ? En quoi cette « liberté » nuit-elle à la narration ? En l’occurrence, d’autres éléments s’en chargent avec bien plus de fracas.

Cette mise au point étant faite, entrons dans le vif du sujet ! Après être tombé sur des critiques hurlant au scandale et sur d’autres criant au génie, je me suis rendu au cinéma sans avoir de réelles attentes. La seule chose que j’espérais, c’était de voir un bel hommage à Tolkien, qui permette d’appréhender un peu mieux l’homme qu’il était et qui donne envie d’en apprendre d’avantage, et ce, peu importe les quelques libertés qu’il prendrait, enfin, dans une certaine mesure.

Une structure narrative en dents de scie

Le procédé de narration choisi par Dome Karukoski dans ce biopic pourrait sembler original. Il arrive fréquemment qu’un biopic s’ouvre avec une scène particulière que l’on retrouve également à la fin du film. La narration aura alors pour but d’exposer au spectateur les moments clefs amenant à cette scène. Ce n’est pas tout à fait le choix opéré ici. On retrouve Tolkien sur le Front, malade. N’ayant pas eu de nouvelles de son ami GB Smith, également sur le Front, il décide de partir à sa recherche. Sa quête est ici conçue comme le fil rouge du récit, autour duquel s’articulent diverses incursions dans son passé. Bien que la forme puisse être plaisante, elle n’est pas sans poser de problèmes. Ces constants allers et retours viennent compliquer la lecture du film, sans compter que les prétextes à ces sauts dans le temps sont parfois quelque peu abusifs. En résulte une impression de longueur qui, une fois installée, ne part plus. La fin du film semble ainsi mettre une éternité à se profiler tout en se payant le luxe de sortir du schéma narratif mis en place jusqu’à présent. Un choix qui aurait pu fonctionner sans cette impression de longueur.

Un traitement parfois caricatural

On ne connaît de la vie de Tolkien que les grandes lignes, ce qui laisse ouvert un large champs de possibilité, charge aux scénaristes de l’explorer en évitant les embûches. Dans l’ensemble, le film ne s’en sort pas si mal, on l’a dit, ce n’est pas un documentaire, cependant, il est des écueils dans lesquels il saute à pieds joints.

Parmi eux on peut notamment songer au traitement réservé à la mort de Mabel Tolkien. Dans le film c’est Tolkien lui-même qui la retrouve morte. La réalité est quelque peu différente, tombée dans le coma à cause de son diabète, Mabel n’est décédée que quelques jours après. La réalité était déjà bien assez sordide sans pour autant avoir besoin d’en rajouter, c’est une erreur qu’a commise le film.

Dans le même ordre d’idée, certaines scènes de Tolkien sur le Front posent de sérieux problèmes. En premier lieu, celui-ci déambule où bon lui semble pendant tout le film. Rappelons le, Tolkien n’était « que » sous-officier. Où sont donc ses supérieurs ? Personne ne lui donne d’ordres ou ne lui demande de tenir telle ou telle position ? Historiquement parlant, c’est un choix discutable mais nécessaire, sans quoi il serait impossible de faire avancer l’histoire, n’en reste pas moins qu’il est révélateur d’un autre soucis. En voulant créer un parallèle entre la quête de Frodo et Sam et celle de Tolkien et de son compagnon, dont on parlera plus tard, le film a tendance à héroïser Tolkien et à nous éloigner de l’homme. En résulte d’ailleurs une scène d’un cliché consommé dans laquelle Tolkien s’élance sur le champ de bataille pour retrouver son ami, sous le feu ennemi, avec tous les effets auxquels on peut s’attendre pour une scène du genre. Pour la finesse et la subtilité, on repassera.

Quelques lourdeurs

On l’a compris, malgré des idées intéressantes, le film a tendance à sombrer par moments dans la caricature, mais, en plus, il lui arrive de vouloir nous faire quelques clins d’œils assez maladroits. Au début il s’agit de petites trouvailles visuelles assez réussies qui viennent assurer la transition entre le Front et le passé de Tolkien. Qu’il s’agisse d’un reflet aux allures d’anneau de feu dans les yeux de Tolkien ou d’un plan aérien qui rappelle un œil de dragon. Cela dit, ces quelques bonnes idées se retrouvent vite submergées par d’autres effets du même genre, mais bien moins fins et beaucoup plus répétitifs. A mettre sur le dos de la fièvre des tranchées ou non, la multiplication de formes étranges, l’apparition à deux reprises d’une silhouette pouvant évoquer Melkor et celle d’un dragon sur le champ de bataille sont autant d’éléments qui viennent anéantir la finesse d’autres moments du film. On tombe alors dans une lecture simpliste qui poserait le Seigneur des Anneaux comme un décalque grossier d’hallucinations que Tolkien aurait eu pendant la Guerre. C’est simpliste et réducteur. Bien que la Guerre ait forcément eu un impact sur lui et, à posteriori, sur son oeuvre, les choses sont un brin plus complexes.

Le summum de ces références appuyées réside sans doute dans le moment où Tolkien révèle le nom de celui qui lui prête main forte, au milieu ce paysage désolé dans son aventure à la recherche de GB Smith : Sam. Oui… Comme le compagnon de Frodo… Tolkien a effectivement écrit que Sam Gamegie était inspiré des soldats qui servent certains officiers et a expliqué qu’il en avait côtoyé quelques uns, ni plus, ni moins. En affublant de ce nom le compagnon d’infortune de Tolkien le film veut faire comprendre où se trouvent les origines du jardinier Hobbit, mais le parallèle monté de toute pièce – qui peut amener, là encore à une lecture réductrice du Seigneur des Anneaux – était déjà tellement évident qu’il n’était peut-être pas nécessaire de l’appuyer d’avantage.

De bonnes choses malgré tout

Malgré tous ces points négatifs (ils sont toujours plus évidents à trouver !), il ne faudrait pas penser que le film est une horreur innommable. Il recèle de qualités que l’on ne doit pas non plus oublier. Comme mentionné précédemment un film ne saurait se juger à son seul scénario, même si ce dernier est très important. Le jeu d’acteur, par exemple, est plutôt bon et nous amène à nous attacher à certains personnages. La musique, elle aussi, s’avère de très bonne qualité. Enfin s’il est un point qu’on ne peut retirer au biopic, c’est qu’il est beau ! La photographie est très agréable, il en va de même pour la composition des plans.

A titre d’exemple, deux plans se succèdent dans les débuts du film et permettent de saisir toute l’horreur de Tolkien lorsqu’il a été contraint de quitter la campagne anglaise pour Birmingham. Se succèdent d’un côté la verdure et la quiétude des alentours de Sarehole, de l’autre la grisaille et le tumulte de la ville industrielle. Ces plans donnent à voir de manière très efficace cette opposition de la nature et de l’industrie qui donne à l’oeuvre de Tolkien une teinte luddite. D’autres plans bien amenés sont aussi évocateurs, qu’il s’agisse de celui dans lequel on découvre deux arbres enlacés qui nous rappellent les deux arbres de Valinor, ou encore de ceux dans lesquels Edith danse pour Tolkien sous les arbres, scène qui nous ramène évidemment au moment où Beren rencontre Lúthien.

Malgré les libertés prises à certains moments, d’autres passages du film, bien que basés sur des anecdotes, sont assez cohérents. Ainsi, bien qu’il s’agisse d’un passage qui ne sert pas véritablement l’intrigue, Tolkien et Edith se sont bel et bien amusés à jeter des morceaux de sucre dans les chapeaux qui passaient à leur portée. Ce n’était pas dans un restaurant, contrairement à ce que montre le film, mais depuis le balcon d’un salon de thé. On l’a dit, cette scène n’a aucune importance capitale, mais il s’agit là d’un clin d’œil bien plus réussis que d’autres…

Que retenir du biopic ?

Il ne s’agit pas d’un mauvais film, pour autant peut-on dire qu’il s’agisse d’un bon biopic ? J’imagine que tout dépend de ce qu’on attend d’un film de ce genre. Sans être particulièrement mauvais, il aurait gagné à être plus court et à laisser de côté les références lourdaudes créées pour flatter le spectateur alors qu’elles l’infantilisent. C’est dommage, si on met de côté ces errements et certaines des libertés prises, ce film aurait pu être une belle ode à l’amitié des membres du TCBS et à l’amour de Tolkien et Edith. Si vous avez l’occasion de le voir, n’hésitez pas. Cela vous permettra de vous faire votre propre avis. Et ensuite, vous aurez tout le loisir de vous pencher sur la biographie signée par Humphrey Carpenter ! Elle vous permettra une meilleure proximité avec Tolkien que ce film. Pour finir, n’hésitez pas à lire sa correspondance, elle vous permettra de redécouvrir Tolkien, et croyez-moi, vous n’êtes pas prêts…

 

 

Pour aller plus loin…

Une pensée sur “Tolkien, l’avis de la rédaction

  • 20 juillet 2019 à 7 h 40 min
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    Pour avoir vu le film et étant cinéphile sans parler de ma passion pour Tolkien.
    Je ne m’attarde jamais sur les avis car ils y a toujours des contents et mécontents.
    Il ne faut pas oublier que le cinéma est un art à part entière.
    C’est donc compliqué de faire une critique sur un film, on ne peut pas comparer la vraie vie de John Tolkien avec le film.
    Je pense que le film nous donne une idée de la vie qu’il a eu et comment il en ai arrivé à l’écriture d’une des plus grandes histoires.

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